Une trentaine d’euréliens au Congrès fondateur du MoDem
Le Mouvement Démocrate croit en sa différence
« C’était un grand moment dans la vie politique française » a confié hier matin une militante du MoDem. Une trentaine d’adhérents euréliens ont participé ce week-end au Congrès fondateur du Mouvement Démocrate au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).
Les euréliens ont apporté leur pierre à un édifice qui a enterré l’UDF au profit d’un nouveau parti présidé par François Bayrou. Elu par la majorité écrasante des 5.000 votants présents (96,8 %) il a enthousiasmé ses troupes, selon la délégation eurélienne conduite par Eric Chevée, Isabelle Diveki et Jean-Jacques Raux. « On a découvert une nouvelle façon de faire de la politique. L’ensemble des statuts a été revu et amendé par les militants. C’est la première fois que l’on prend leurs avis dans un parti » ajoute Isabelle Diveki, élue à Lucé.
Les prochains scrutins de mars (municipales et cantonales) sont dans la ligne de mire d’un MoDem attaché à son autonomie sur l’échiquier politique. Pour les cantonales, le MoDem défendra ses couleurs dans les quinze cantons renouvelables du département, a confirmé hier Eric Chevée, son leader départemental. Pour les municipales, l’objectif est d’avoir des listes dans toutes les villes de plus de 10.000 habitants. Les colistiers ne seront pas systématiquement adhérents du Mouvement Démocrate. « A Chartres, il y aura des membres de l’UMP et du PS » affirme Eric Chevée. Dans certaines villes, la tête de liste MoDem mettra dans sa poche son étiquette. C’est le cas à Lucé où Isabelle Diveki indique « ne pas vouloir faire de politique au niveau local ».
Quant à la législative partielle dans la 1ère circonscription, Eric Chevée, qui brigue déjà la municipalité chartraine, maintient le suspense tout en levant un coin du voile. « Il y aura un candidat. Ce sera moi ou un autre. Je n’ai pas l’habitude de laisser ma place vide ou de passer mon tour. Nous poursuivons la réflexion jusqu’à Noël ».