Débat sur les retraites: le feuilleton du MoDem 28

Publié le par Blogmasters MoDem 28

 

 

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Le débat sur les retraites tourne à la chamaillerie habituelle, à la querelle de mots et de chiffres. 60, 61, 62, 63 ans. Personne n’évoque 69 ans, ce qui nous ferait rire un peu.

 

C’est pourtant un sujet sérieux, qui demanderait de la nuance, pour tenir compte de la grande variété des situations.

 

On connaît des retraités débordés (hein, Colette et Guy ?) toujours actifs, voire hyperactifs (hein, Colette et Guy ?). Et d’autres qui sont usés par des emplois physiquement ou moralement épuisants.

 

Le contraste est grand, en suite, entre des retraités prospères, propriétaires de leur logement et disposant de bonnes pensions et à l’autre extrême, des retraités au minimum vieillesse, joignant à peine les deux bouts, voire ne les joignant plus.

 

Et entre des salariés qui adorent leur boulot et aimeraient bien le continuer au-delà de la date limite, au besoin sous forme d’un retrait progressif de la vie active ; et ceux qui n’aspirent qu’au repos parce que leur travail n’est pas épanouissant.

 

La raideur du système conduit encore à se priver de savoirs et d’expériences précieuses, qui pourraient être partagés avec les jeunes salariés, dont le besoin de formation est immense.

 

Eh bien, justement, le projet MODEM permet d’aborder la question des retraites sous tous ses aspects.

 

Tout d’abord, nous reprenons des EXTRAITS DU PETIT LIVRE ORANGE, pour montrer la constance de notre réflexion et de nos propositions, avant d’aborder, au cours d’un feuilleton de 8 épisodes, les réponses au document de travail soumis à la consultation des militants, avant son adoption le 26 juin prochain par le Conseil national du MoDem.

 

Pérenniser le système des retraites par répartition

 

Les déficits s’accumulent et les réformes des années passées n’ont pas été efficaces.

 

Pour nous, la pérennité de notre système passe par la constitution d’un système par points.

 

Chaque citoyen aura acquis au cours de sa vie un certain nombre de droits, différents selon les cas, selon la durée, la pénibilité du travail... A partir de ces droits, chacun décidera lui-même de l’âge de départ à la retraite et donc du montant de cette retraite.

 

La gestion des emplois pénibles mérite une attention particulière.

 

Nous ne pouvons, en tant que démocrates, nous satisfaire de départs prématurés à la retraite pour ceux qui exercent des métiers aboutissant à la réduction de leur espérance de vie. C’est en amont que l’on doit réformer les choses. Bien sûr, la priorité absolue est de réduire la pénibilité professionnelle.

 

Au-delà, on doit envisager que  ceux qui sont exposés à des métiers pénibles ne le soient que pendant une période limitée. Ils doivent ensuite être réorientés vers d’autres emplois.

 

La réforme des retraites est également liée à celle du travail. Tant qu’il apparaitra peu épanouissant à un très grand nombre de salariés et de fonctionnaires, quitter leur emploi le plus vite possible restera la seule aspiration des quinquagénaires.

 

Nous devons rendre possibles des formes d’exercice de l’activité professionnelle extrêmement souples, à temps partiel, avec des interruptions sabbatiques, en cumul d’activités… le retrait de la vie active doit pouvoir se faire progressivement pour ceux qui le souhaitent. C’est la seule façon d’encourager des carrières plus longues donc des recettes supplémentaires pour les caisses de retraite.

Publié dans La Vie du Mouvement

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D
<br /> voir à ce sujet la vidéo de l'excellente conférence de presse de François Bayrou sur la réforme des retraites :<br /> http://www.dailymotion.com/video/xdm6qs_conference-de-presse-francois-bayro_news<br /> <br /> <br />
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