DEVINETTE ORANGE

Publié le par Blogmasters MoDem 28

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Petite question: qui a dit... Non, trop fastoche!

 

Je reprends: quand François BAYROU a-t-il déclaré?

 

Sur la réforme des retraites, comme l'ont rappelé tour à tour Jacques Delors, Michel Rocard, Jacques Attali, on pouvait discuter tel ou tel aspect de la réforme - je l'ai fait moi-même- mais en arriver au refus, c'était se trouver en contradiction avec l'intérêt supérieur du pays.

Le dossier des retraites était si lourd de conséquences pour l'avenir qu’il obligeait à l'action…

Je suis certain qu'il y a des millions de femmes et d'hommes, y compris de gauche, qui veulent que leur pays assume les yeux ouverts les changements nécessaires.

Ma conviction est que tous les courants politiques sont co-responsables de l'avenir et que l'opposition ne peut pas se réduire à dire aveuglément " non " quand la majorité est obligée de dire aveuglément " oui ".

Et en particulier il y a des millions de femmes et d'hommes, de droite, du centre et aussi de gauche qui pensent que le Parti Socialiste ne peut pas s'exonérer de la responsabilité qui est la sienne, lui qui a détenu le pouvoir en France au moins 15 ans sur les 25 dernières années, en prenant des décisions, comme celle des 35 heures à l'aveugle, qui ont si profondément déstabilisé le pays, en ne profitant pas des années de croissance pour faire les réformes nécessaires.

Voilà pourquoi nous avons soutenu la réforme des retraites. Elle n'est pas exactement celle que nous souhaitions. Nous l'aurions voulue universelle, c'est-à-dire englobant aussi les régimes qu'on appelle " spéciaux ", et nous l'aurions aimée plus souple, ouvrant la voie à une retraite à la carte, par points, créant de vrais droits, prenant en compte la pénibilité, et permettant le rachat d'années sans décote, ou leur abondement par l'Etat, et gérées en pleine responsabilité par les partenaires sociaux.

Et nous pensions que la France était prête à accepter cette grande réforme, y compris par referendum, puisque la justice en aurait été la clé de voûte.

Peut-être un jour, plus tôt qu'on ne le pense, serons-nous obligés de reprendre ce chantier dont le financement repose sur l'hypothèse audacieuse, et même l'hypothèse risquée de la disparition du chômage à court terme.

Mais telle quelle, c'était une réforme qui s'efforce de faire face aux graves menaces si longtemps éludées. Et c'est pourquoi nous avons décidé de la soutenir, telle qu'elle a été menée, avec constance et brio, par le ministre des Affaires sociales.

Une raison encore nous a guidés, c'est qu'à l'occasion de cette réforme, des syndicats se sont engagés, courageusement, en donnant leur accord à une démarche risquée pour eux mais nécessaire au bien public. Cela est précieux, car l'exercice de la co-responsabilité entre pouvoirs publics et partenaires sociaux est un des piliers de la démocratie dans laquelle nous voulons vivre.


 

 Ce week-end, le camarade MELENCHON et quelques autres camarades ont réclamé un référundum sur les retraites. Allez-y camarades, coudes au corps, petites foulées et respirez à fond: un jour, vous aussi, vous aurez des idées en avance!

 

En attendant, les oranges, j'attends vos réponses dans les commentaires. Les gagnants auront droit à un bisou de CESARINE. Les gagnantes, à un bisou de ma pomme mécanique.

 

MANDARINE MECANIQUE


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L
<br /> et non, c'est dans Etat d'Urgence, ou samedi dernier à Pau, décidément je le lis ou je l'écoute trop.....bon, je fais une pause pendant les fêtes<br />
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L
<br /> Francois Bayrou a déclaré trop fastoche sur France 2 l'autre soir...<br />
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