NOUVELLE REVOLUTION SUR CE BLOG
Votre ouebemaitre vous tient en direct informé de ses progrès. Ceci est son premier article envoyé de son iPhone, et la première idée que cela suscite est celle-ci: Steve Jobs ne vaut pas plus cher que Bill Gates! Scrongneugneu!
Manda mécanique
Je poursuis cet article en utilisant mon PC, infiniment plus commode, ne serait-ce que parce que le clavier de l'Iphone est une (collez ici une bulle du Capitaine Haddock). On va voir qu'il y a plus à dire sur les deux susnommés (Stevy et Billy) que de simples blagues.
Nous avançons à grand pas vers une société de l'échange généralisé, et la question du contrôle des outils de communication va devenir cruciale. Le moins qu'on puisse dire est que ce sujet est largement laissé en friche par les politiques, qui n'y entravent que pouic pour la plupart.
Et que voit-on? Qu'Apple a refusé sur son magasin d'applications (namely: Apple Store) celle proposée par un dessinateur américain satirique, because il n'était pas politiquement correct. Lequel dessinateur a reçu le Pullitzer! Que Google, comme la presse en général, accepte la censure chinoise. Qu'après votre blaze et votre adresse, Itunes vous demande, pour connecter votre Ail-Faune, votre numéro de carte bleue. Que plein d'applications pour téléphone portable veulent vous géolocaliser. Que tout ce petit monde, y compris les réseaux sociaux, ne voit en chacun de nous qu'un pigeon à tondre (admirez la qualité de cette métaphore!) et que l'espionnage est leur véritable outil de travail.
Longtemps, nous avons pensé que la menace contre les libertés ne pouvait venir que des Etats. Ils se sont démocratisés (les nôtres au moins) et l'on a alors découvert que la menace pouvait venir des entreprises et de groupes de pression organisés.
Aujourd'hui et demain, dans la société du tuyau virtuel et de l'écran généralisé au fond de la poche, l'enjeu pour les libertés sera de déterminer si les contrôleurs de toute cette plomberie feront eux-même l'objet d'un contrôle démocratique.
Or, que dit le Petit Livre Orange sur le sujet? Ceci (2-4):
Concernant les technologies de contrôle de l'individu et de l'internet, il est par exemple
essentiel de faire émerger des nouveaux droits fondamentaux, tels que le droit à l’oubli,
d’autant qu’en matière de fichiers, le danger ne vient pas uniquement de l’Etat :
des entreprises privées (les réseaux sociaux,par exemple) détiennent en effet des
masses d’informations considérables sur les individus et que ces derniers n’ont plus
de contrôle sur ces informations… Il est nécessaire que les citoyens puissent savoir
où ils en sont en matière de fichiers, qu’il s’agisse de fichiers commerciaux ou étatiques,
dont la masse est considérable.
On me permettra de penser que c'est un peu léger. Vite à vos claviers: trouvez des idées pour allez plus loin.