Le MoDem a une ambition claire

Après les Régionales,

le MoDem a une ambition claire 

Un ex centriste ministre du gouvernement Sarkoziste s’interroge sur la « polyphonie centriste » et appelle au rassemblement des centristes éparpillés, de la diaspora centriste…en proposant la création d’un nouveau parti…

Et de préciser que ce rassemblement « est ouvert à tous : issus du MoDem, de l’UMP ou sans famille »…

Mais il s’est inscrit uniquement dans le maintient d’une alliance avec l’UMP déclarant : «...quand on est un parti du centre, on est associé à un parti de droite, et c’est ça qui nous distingue des autres…» !

Voila qui a le mérite de la clarté même si sa logique du tous avec l’UMP doit interroger plus d’un centriste !

La logique du Mouvement Démocrate (MoDem) est toute autre :

Nous souhaitons rassembler au MoDem tous les véritables centristes : démocrates, écologistes, humanistes, régionalistes et européens qui ne se reconnaissent plus dans le clivage archaïque gauche / droite et veulent participer à créer un nouveau projet et une nouvelle voie pour la France.

Pour nous c’est le projet et son contenu qui importent avant tout et non les préoccupations d’alliances électorales.

Quelles perspectives pour notre pays ? Comment sortir et dépasser la crise ?

Après les dernières élections régionales, Marielle De Sarnez, Vice Présidente du MoDem, exprime son analyse :

« …Le très faible nombre de votants. -abstention volontaire- a été l’expression ultime d’un mécontentement, d’une déception, d’une défiance, d’un éloignement des Français. Une grande majorité d’entre eux est désabusée, ne croit plus ni à la politique, ni aux politiques. C’est un échec pour nous tous. …les classes populaires ne reconnaissent plus du tout leur place dans le débat politique. Elles ont le sentiment que plus personne ne les entend, ne les défend, ne leur prête attention. Elles se sentent délaissées, et plus encore reléguées. La politique n’est plus dans leur monde. Et sans confiance populaire, rien de grand n’est possible dans notre pays. »…

Et de préciser : …« question, celle du bipartisme. Tout y concourt : les modes de scrutin à dominante majoritaire, la structure d’esprit de ceux qui font et commentent la vie politique, la volonté des deux partis dominants que sont l’UMP et le PS de ne faire tourner qu’autour d’eux le débat politique afin de conserver le monopole de l’alternance. Pour un très grand nombre de nos concitoyens, le schéma de pensée droite/gauche continue de s’imposer comme référent. C’est pourquoi nos efforts pour faire bouger les lignes ont pu apparaître aux yeux de certains comme la transgression d’un ordre établi…mais tout le monde voit bien que rien de bénéfique pour notre pays ne pourra se faire sans dépasser ces clivages absurdes. »… « Les voix du centre ne se sont pas portées sur les candidats de l’UMP. Parce qu’elles ne se retrouvent plus dans une droite débridée, de moins en moins républicaine, de moins en moins démocrate, et de moins en moins sociale…

Entre une UMP qui regarde vers la droite, et une gauche qui a renoncé à changer, l’espace du Centre existe. À nous de nous en saisir. À nous de le faire fructifier. »…

Dette, déficit, déséquilibre des comptes sociaux, système de retraites, coût du travail, pouvoir d’achat, école, inégalités sociales, services publics, fiscalité, territoires, institutions, justice, développement durable, intégration, qui ne voit qu’aucune de ces grandes questions ne trouvera sa réponse dans un affrontement bloc contre bloc.

Une ambition nous anime, au Mouvement Démocrate : faire émerger, de façon durable, une grande force politique du centre, autonome et indépendante sur la base d’un vrai projet politique. Les questions d’alliances électorales sont secondaires et ne pourront se poser qu’avec ceux qui ne rejettent pas notre projet et notre conception exigeante de la démocratie.

Michel MICHELON membre du CD du MoDem 28

Ex Conseiller Régional d’Ile de France et ex membre du Bureau Politique de l’UDF